tomek > electr[on]ic & acoustic since 1999

note aux visiteurs :
si toutefois vous avez envie de protester, de vociférer, de féliciter, de dire des choses intéressantes (ou non, mais là, je me permets quelques réserves quant à la réponse), enfin bref de réagir, surtout n'hésitez pas... -> contact
et maintenant le blog


c'était mieux avant ?
janvier :: février :: mars :: avril :: mai :: juin :: juillet :: août :: septembre :: humeur plus tôt


octobre 2005 :: october 2005


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blog vs humeur

Bien longtemps que je n'ai rien écrit par ici, mais ceux qui suivent ont pu se rendre compte de l'utilisation régulière que je faisais de mon blog. Depuis l'ouverture du blog d'ailleurs, la question s'est posée et se pose de l'intérêt du maintien de cette page. Bref. Il me reste toujours des choses à dire, à qui à quoi, que se passe-t-il, enfin peu importe.

Depuis quelques temps, un sentiment de vouloir passer à autre chose, il faut que j'arrive à tirer un trait sur un bout de parcours, des choses qui me laissent un goût plus qu'amer en bouche et m'ont parfois empoisonné des journées qui n'en demandaient pas tant. Sûr, je vais l'écrire. Ici, sans doute pas, mais je sais qu'il faut que je me débarrasse de ces déchets encombrants dans mon cerveau qui a besoin de place, d'air, de sérénité.


18/10/05


. playlist .

NonStop - Road movie en béquilles
Shannon Wright - Flight safety
Camille - Le fil
Bob Mould - Body of song
Nada Surf - The proximity effect
Vladimir Vaclavek - Jsem hlina, jsem strom, jsem stroj
Porcelain - I've got a really important thing to do right now but I can't do it cause I'm asleep

Montedidio - Erri de Luca
Plate forme - Michel Houellebecq

Broken flowers - Jim Jarmush
Wallace & Gromit le mystère du lapin-garou - Nick Park, Steve Box



septembre 2005 :: september 2005


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J'ai craqué

Malgré ce que j'annonçais il n'y a pas si longtemps, j'ai fini par craquer. Oui, ça y est, j'ai ma page inutile et indispensable de blabla quotidien, ou presque, ma page où je peux dire tout et presque n'importe quoi, quoique je garde toujours ma censure personnelle, histoire de ne pas déborder (et je ne parle pas ici de toilettes bouchées). Et donc, cette page, modestement intitulée "envisager l'infinir" peut se trouver ici et également dans le menu du site.

j'espère vous y voir un peu, malgré tout.

12/09/05



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il faut bien s'y faire

Ce qu'on appelle la rentrée se pointe à grand pas, que dis-je, elle est là et tout le monde est touché. Pas seulement les parents tous fiers qui mènent leurs gosses à l'école, non, c'est la reprise des activités tous azimuts, de la politique (ah mais n'oublions tout de même pas les lois scélérates passées une fois de plus en plein été), des mouvements sociaux qui vont tenter de s'accomoder desdites lois après bien sûr une contestation pour la forme, des bouchons à l'entrée-sortie des villes lors des grandes migrations couronne-centre et inversement le matin et le soir, tellement de choses enrichissantes et vaines et...

...moi-même, ça m'arrange bien de reprendre des activités plutôt que de rester de manière factice en farniente, en vacances qui n'en ont pas été, ne laissant aucune possibilité de se ressourcer, de reprendre du poil de la bête pour affronter cette rentrée.
Stopper les questionnements du style : quand est-ce que je me repose ? quand est-ce que je pars en vacances ? quel temps va-t-il faire demain ? en 2023 ? pourquoi l'emplacement n°24 nous a porté la poisse en vacances ? que sais-je encore.

Bien, laissons là ces belles pensées zé questions et remettons-nous au travail. C'est De Villepin qui va être content ! Un chômeur (un peu intermittent en plus) qui reprend à son compte cette belle phrase pleine d'allant et d'espoir en une vie meilleure. Ah, mais on me dit que je me fourre le doigt dans l'oeil... ? rhhoooo c'est pas gentil de casser les rêves comme ça, nan, pas gentil...

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comment ?!?

que vois-je ? j'ai zappé le 1er anniversaire de la mise en ligne du site le 10 août dernier. Gasp. Quel drame. Et alors ?
J'étais malade.
Ma-la-de.
C'est tout.

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Félicitations !

à Aurélien, auteur d'un texte d'une de mes chansons et surtout ami qui vient de se marier avec une ravissante russe (j'attends d'ailleurs les photos !) au fin fond de la Sibérie.
Tous mes voeux aux jeunes mariés !


01/09/05


. playlist .

The National - Alligator
Bob Mould - Body of song
Laura Veirs - Carbon glacier
Serge Teyssot-Gay / Khaled AlJaramani - InterzOne

Ebauches de vertige (extraits d'Ecartèlement) - Emile Michel Cioran
Un général sudiste de Big Sur - Richard Brautigan
Poulet aux prunes - Marjane Satrapi [bd]
Désoeuvré - Lewis Trondheim [bd]
The fixer, une histoire de Sarajevo - Joe Sacco [bd]



août 2005 :: august 2005


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oh, quel bô mois

crève, gris, fièvre, pluie, mal au ventre, au cou, à la tête, à la terre, vent glacial, que du positif.
Je pensais (oh, juste un peu, je vous rassure) m'étendre mais à quoi bon, ou alors peut-être sur un divan, en dernier recours, ça pourrait me permettre de faire sortir toute la merde de la tête et toutes les toxines accumulées dans le corps au cours de ce mois pourri...

Trêve de plaisanterie, je vois un soleil qui veut nous faire croire à l'été qu'il n'y a pas eu, je me laisse convaincre, bon joueur...

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Ah, au fait, pas de blog à l'horizon dans un avenir proche, d'autant que cet avenir risque d'être un peu trop chargé pour traîner par ici. A suivre... ou pas.


29/08/05


. playlist .

The National - Alligator
Sonic Youth - un peu tout
Bob Mould - Body of song

La compagnie des spectres - Lydie Salvayre
L'empire des loups - Jean-Christophe Grangé
Le journal de Jules Renard - Fred [bd]

Le Prisonnier (la série)



juillet 2005 :: july 2005


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un peu d'émerveillement vs le néant

Je vais peu au cinéma ces temps-ci... Alors autant choisir ses films. En l'occurence, je me suis délecté cette semaine devant Charlie et la chocolaterie de Tim Burton adapté du roman de Roald Dahl. une pure merveille qui mêle l'univers fantastique de Burton et la fantaisie empreinte d'ironie de Roald Dahl dans un film délirant...

Je ne peux pas en dire autant de Last days de Gus van Zandt, ovationné par la critique je me demande encore pourquoi. Ce film est vide, creux, aucune émotion, même l'apparition de Kim Gordon paraît pitoyable, c'est dire. A force de tourner à l'expérimental (sauf le coup de l'âme qui s'envole du corps, plus cucul et banal, je vois pas...) pour l'expérimental, on perd l'émotion et il n'en ressort rien.
Et dire que c'est censé être inspiré par les derniers jours de Kurt Cobain, pfiou...


27/07/05

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alors, blog ou pas blog ?

Voici la question hautement philosophique que je me pose depuis quelques temps. C'est quoi c'te bête ? En voici une très bonne définition qui m'épargnera de m'empêtrer dans une tentative d'explication foireuse, sans doute.
Ce qui voudrait dire en somme que je dis pas assez de conneries sur cette page humeur pour que je réfléchisse à m'ouvrir un autre lieu d'expression online (ça fait branchouille, ça, hein ?), histoire de pouvoir parler de tout et de n'importe quoi, de mes chats, de la tondeuse, euh, non, pas la tondeuse, des petits tracas, déverser ma bile et parler d'amour (hein ?), tout ça quoi. Et en plus, vous pourriez y mettre des commentaires... si c'est pas beau.
Bon, j'y pense et on en recause.

Sinon pour vous faire une vague idée de ce que ça peut être, j'ai quelques exemples sous la main : ici, , et aussi , et puis , où je passe mon temps quand j'ai plein d'autres trucs à faire je m'ennuie devant mon écran.

Et j'attends avec une impatience non feinte l'ouverture du blog de mon alter ego Baka!-esque, à savoir JL, ça risque d'être savoureux...

Hop hop, un petit tuyau pour créer un blog trébô et simple d'utilisation : dotclear.

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bon mais sinon ? Qu'est-ce que je voulais dire ? Bah justement, rien de bien important...
Juste que ça fait bizarre de rester une semaine tout seul à la maison après des semaines à bouger un peu partout, à voir du monde. En même temps, ça m'a permis de bien avancer sur l'enregistrement de Tomek qui touche quasiment à sa fin ce qui est plutôt une bonne chose. Et le résultat a des chances d'être à la hauteur de mes espérances.


22/07/05

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vous avez dit répression ?

Un article dans Libé à propos des peines pour l'exemple - on dirait qu'il n'y a plus que ça, d'ailleurs - et autres jugements expéditifs... on ne peut pas dire que ce pays soit une dictature, mais chaque jour qui passe le rapproche d'un état, hum, vaguement policier.

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deux poids deux mesures
des fleurs aux hommes bleus

Parfois, on se dit qu'il a compris, qu'il sera à l'écoute et prendra ce qui est bon à prendre, sans fierté mal placée. Mais tout dépend d'où viennent les conseils. S'il s'agit de personnes hautement habilitées (on se demande encore par qui et quoi) dans le milieu, il ne pipe mot, baisse la tête et fait comme on lui dit, même parfois à contre-coeur. Mais s'il s'agit de personnes plus proches, qui oseraient avoir un avis et l'exprimeraient en toute quiétude, il fait mine d'écouter mais au final ne veut rien entendre et n'en fait qu'à sa tête qu'il a dure et obtue.


19/07/05

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parler, de tout, de rien

En train de finir la lecture d'un livre et pas possible de rester concentré, pourtant ce bouquin m'a happé mais là, maintenant, une soudaine envie d'écrire, allez savoir quoi...

Une histoire de volupté, d'instants de grâce, de ceux que l'on veut préserver, renouveler, prolonger...

Une tension qui se relâche enfin, des mois à tenir, à garder le cap, à soutenir, oui, tiens justement, pour une soutenance-délivrance dans les formes et avec les honneurs. Félicitations, petits fours & Champagne !

tout ceci reste obscur (objet du désir), vague & tendre aussi, allez savoir...

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A la fin de la lecture d'Affliction, essayer de se rassurer : tout le monde ne peut pas devenir un fou dangereux qui à un moment, sort les griffes et tire, pas vraiment au hasard, mais...

Et je me regarde m'énerver sur rien, pour rien, réaction disproportionnée et inutile et je m'en veux, et j'enrage encore. Bon, il va bien falloir arriver à relativiser, tout de même.

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quand ça vous tient...

.Plus fort. Plus fort. Plus fort. Et tout s'écroule.
Ou comment un enregistrement se retrouve écrasé par un mastering à la hussarde, demandé expressément par le groupe.

.On secoue le tout, et hop.
Pas mieux en ce qui concerne l'ordre des morceaux sur le CD... décidément aucune écoute un tant soit peu rationnelle des conseils extérieurs...

Je sais bien que je ne devrais plus y penser ni en parler, mais ça ressort de temps en temps, au détour d'une conversation, après un épisode aux Eurockéennes...
Et tout ceci restera en l'état, pas d'explication face à face, pas de cartes sur table, non, on laisse les sous-entendus et les insinuations telles qu'elles sont, on se recroise sans rien se dire, et la vie continue. Il faut juste tourner la page et s'en foutre, mais j'ai du mal, parfois.


18/07/05

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réjouissance, tout de même

S'il n'y en avait qu'un à se procurer cet été, ce serait celui-ci. Hé oui, je l'avoue, depuis que je suis tombé dans Sugar puis Hüsker Dü puis les oeuvres solos du bonhomme, je n'ai que rarement décroché (bon, les derniers albums à la sauce électro-disco sont moins bien passés tout de même) du parcours chaotique mais régulier de Bob Mould, inspirateur sonique de toute une génération ; ou comment allier le bruit et la mélodie à la perfection. J'exagère ?

Ah et puis une autre bonne nouvelle : l'album tant attendu de Non Stop intitulé Road movie en béquille et produit par Arnaud Michniak de Programme sort à la rentrée ; et pour tout ceux qui l'ont déjà entendu (il circule depuis un moment sur le net...), c'est un sacré coup de boules dans le paysage musical français, qui en a bien besoin ces temps-ci !


08/07/05


. playlist .

Blumen - Stories
Yann Tiersen - les retrouvailles
Sonic Youth - Sonic Nurse & live ...& un peu tout en fait
Andrew Bird - live
La Phaze - live
The National - live
Nine Inch Nails - live
Robert Lippok - open close open

Affliction - Russell Banks
GTO - Tôru Fujisawa [manga]
Martyre / Ken - Yukio Mishima

Charlie et la chocolaterie - Tim Burton



juin 2005 :: june 2005


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"On se prend tout sur la gueule, etc."

Trouvé sur le net quelques articles fort à propos sur la politique du pire qui se trame ces derniers temps dont la république des autistes et gueule de bois sur le blog (journal intime/perso sur le net) plus que recommandable d'une éthologue au chômage (!?!).
Pitoyable classe politique qui fait son petit business à coups de lutte de pouvoirs et de couteaux dans le dos en oubliant dès la publication des résultats l'enjeu du scrutin et la voix du peuple... C'est particulièrement méprisant vis-à-vis de la "France d'en bas" qui va bien finir par réagir.
Enfin merde, quoi.

Issus du même site : jour de colère & les petites entreprises de la crise ... tout le reste est fort recommandable également.


06/06/05


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American Music Club - Love songs for patriots

Le lien - Laurent Mauvignier



mai 2005 :: may 2005


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mais que dire, mais que faire ?

Des mots se chargeront de tout, en temps utile...


11/05/05


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les chants d'oiseaux...encore
50 Foot Wave - Golden ocean
Nine Inch Nails - With teeth
Françoiz Breut - Une saison volée
Kat Onoma & Rodolphe Burger - un peu tout...

Le jardinier de Sarajevo - Miljenko Jergovic
Nausicaâ - Hayao Miyazaki [manga]

Star Wars épisode 3 - George Lucas
nooon ? ben si, si.



avril 2005 :: april 2005


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Excusez du peu

Ah, nous y voilà... Il faut bien l'avouer, il m'arrive encore de me surprendre à dire des choses qui dépassent ma pensée... J'ai mis longtemps avant d'accepter le fait que je devais m'excuser, après des paroles ou des actes malencontreuses, mal formulées (tiens, et si le féminin l'emportait maintenant ?), et plus longtemps encore pour franchir le pas de le faire. Toujours en train de lutter contre sa nature parfois malembouchée. Mais je me soigne. Ce qui n'est pas le cas de tout le monde, j'en ai bien peur.
Oui, c'est délicat de s'excuser, surtout quand on va trop loin et que du coup, on se retrouve forcément en situation de faiblesse si l'on avoue. Et ça...

Parfois le naturel (qui revient au galop comme chacun sait) se manifeste par le biais de "traditions" tenaces. Tiens, le patriarcat, au hasard.
Que faire alors ? Afficher un "oui bien sûr, je suis contre le sexisme, je suis féministe, d'ailleurs..." de façade ou aller gratter un peu plus profond (ici par exemple) en se posant des questions, et le cas échéant, en trouvant des réponses ? Personnellement et quoiqu'on en dise, j'ai tendance - je le dis, bien qu'on ne me demande rien - à tenter d'appliquer plutôt que de déclamer...
Ah, toujours cette distorsion entre le discours et les actes, parfois poussée à son paroxisme abscon. Parfois, on ne s'en rend pas compte, ou alors on le fait exprès, alors pourquoi s'excuser, hein ?

Alors, tous avec moi, un peu de d'exercice, rien de tel pour ancrer la chose dans les esprits retords :
 je m'excuse
 tu t'excuses
 il s'excuse
 nous nous excusons
 vous vous excusez
 ils s'excusent

Nan, là je m'égare, je me fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au foie (que j'ai fragile ces temps-ci, un peu de contrariété peut-être), je me demande bien ce qu'il faudrait pour que lesdits esprits retords daignent s'incliner et reconnaître qu'ils ont pu à un moment aller trop loin.

Bienvenue chez les rois de la tolérance et les ambassadeurs autoproclamés du féminisme.


16/04/05

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ça fait toujours plaisir...

de se faire mordre en tendant la main
de se prendre une grosse baffe en disant merci
de se rendre compte une fois de plus que les gens qui jettent leur intégrité et leur éthique à la gueule du monde feraient mieux de commencer par balayer devant leur porte...

ô ! Comme c'est beau de s'exprimer, de crier encore plus fort pour exposer son point de vue à un public conquis (et/ou bourré) d'avance, et de ne surtout pas appliquer ce que l'on clame haut et fort, quelle idée ! Ben oui, il y a ceux qui parlent, et ceux qui font, et c'est rarement les mêmes.
Mais voyons, nous sommes tous plein de contradictions ! Ah oui c'est vrai, j'oubliais.
Alors pardonnons, hein, c'est ça ? Oui, laissons tout passer, courbons le dos, écrasons-nous devant l'adversité qui a raison puisqu'elle est sûre d'elle et bornée et qu'elle dit ce qui est vrai et ce qu'on doit appliquer, oh que c'est beau d'être intègre.


13/04/05


. playlist .

les chants d'oiseaux... toujours !
Fog - 10th avenue freakout
Jimmy Eat World - Futures & Bleed American
le reste est sans importance, ah ah...

Un ange sur le toit - Russell Banks
Ayako - Osamu Tezuka [manga]
Beck - Harold Sakuichi [manga]

Million dollar baby - Clint Eastwood



mars 2005 :: march 2005


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"Des connos dans des bureaux appliquent des consignes
 Allez tous vous faire branler"
Programme


24/03/05

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Mars, et ça repart

Et voilà ! On râle à qui mieux mieux contre la consommation, la publicité, et on utilise un slogan connu de tous (ou quasiment) en guise d'introduction à l'humeur du moment. Quelle honte.
Bref.

Oui, parfois on peut tourner en rond, s'ennuyer, ne pas savoir quoi faire de ses journées, de ses mois. Je ne suis pourtant pas contre l'oisiveté, j'aurais même tendance à l'aduler, sans avoir trop le loisir d'y goûter, à mon grand désarroi.
Point de ça donc, mais plutôt une cervelle qui tourne à 200 à l'heure, des envies de clonage afin d'assumer toutes les envies, travaux, projets en cours...
2005, année charnière dans une vie qui manquait de définition, il faut faire le point, l'appoint, tout vient à point pour qui... etc.
2005, chargée de plein de belles choses à accomplir et à sublimer.
Il faut parfois savoir aimer la patience.


20/03/05


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Dawn Landes - Dawn's music
Philippe Poirier - tout
Hood - Outside closer
les chants d'oiseaux du printemps...
euh... notamment celui du jaseur boréal !

Histoires de sexe et de sang - auteurs variés
Le tumulte des flots - Yukio Mishima

Ice storm - Ang Lee



février 2005 :: february 2005


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En feu

J'ai rarement l'envie d'expliciter un texte, mais l'occasion est trop bonne : relevé sur le net par l'autre portail, un article instructif sur le métier de caissière, pardon, "hôtesse de caisse" en hypermarché... ces femmes désenchantées, vidées, que parfois on regarde à peine, tant elles paraissent déshumanisées, désincarnées. Et pourtant.

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Pas mieux

A quoi cela sert-il de dénoncer une fois de plus les dérives du pouvoir, les avantages liés aux fonctions de représentants de la nation et autres gouvernants ? Pour les entendre faire un mea culpa et s'asseoir dessus le jour suivant ? Pour un qui saute, combien qui profitent des mêmes avantages aux frais de la "france d'en bas" ?
A rien, certes, sinon crier encore contre la distorsion de la réalité qu'ont ces gens de pouvoir, crier contre l'injustice (bah oui, c'est bateau, mais parfois ça fait du bien de le dire) "de la fange qui a faim et du gratin qui mange" (Diabologum).

Oh et puis merde, je ne trouve pas les mots pour mon dégoût, je le laisse se répandre en vrac à qui voudra bien y porter une quelconque attention...


28/02/05

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fait vriller ?

Le froid conserve paraît-il... rendrait-il aussi les neurones apathiques et peu sympathiques ?
Il porte certes sur les nerfs, tend les muscles, blanchit les campagnes en quête d'un meilleur sommeil, le soleil fait des siennes, chienne de vie à tuer pendant qu'il en est encore temps, tant qu'il reste la passion pour tenir la tête hors de l'eau, s'enflammer (ça réchauffe), s'emporter au delà des sphères du raisonnable et y prendre goût, s'y lover. mmmh yes.

"and how we'd wish to live in the sensual world
you don't need words - just one kiss, then another."
Kate Bush


25/02/05

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valentine heart *

Un jour comme les autres,
à sentir le vide,
à attendre.

Une vie en demi-teinte,
de belles couleurs,
des ambiances soignées,
tout semble parfait,
et pourtant...

Une impression d'à peine effleurer ce qu'on pourrait embrasser de tout son être...

Arrêter d'imaginer le pire,
quand le meilleur se profile à l'aurore.


*magnifique chanson de Tanita Tikaram sur son 1er album Ancient heart (1988)



05/02/05

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Marre !
chronique du dégoût de plus en plus ordinaire

ça traîne depuis un moment, ça vous prend par vagues, comme un mal de mer qui déchire le ventre, ventre à terre à la recherche d'une stabilité, d'un minimum vital.
Et on gèle les crédits, et on précarise, et on se fout de la gueule des gens à qui mieux mieux, et on n'écoute pas la rue (c'est vrai à quoi ça sert, la rue, ya les votes pour déterminer les décideurs d'une politique, ahahah), et on entraîne les gens vers la résignation, la survie, et on leur tape dessus et/ou on les emprisonne, c'est tellement plus simple de répondre ainsi. Et plus sécurisant.
Et quand on n'a plus la force de lutter, peu de choix... on se laisse aller au plus sombre, au plus négatif, jusqu'à ne plus en revenir... (-"-)

La machine à broyer est en marche, le nivellement par le bas, l'autodestruction est enclenchée, l'alarme est donnée mais qui l'entend ?
Rien de bien neuf, je ne me réveille pas aujourd'hui. C'est juste que quand ça vous touche de près, c'est encore plus révoltant.

Et puis quelle idée de tout lâcher pour vouloir vivre de son art, quelle douce utopie par les temps qui courent. Oui c'est vrai, quoi, les utopies ça allait du temps des yéyés, mais là franchement, de nos jours ? Il faut produire, courber l'échine, ne pas protester, ne rien demander, rester poli en toute circonstance, même la plus dégradante. Quel être humain désire être traité de la sorte ?


04/02/05


. playlist .

Hood - Outside closer
David Sylvian - Blemish
Imagho - live au M.A.C.
Sneaker Pimps - Becoming X
Arto Lindsay - Prize
Deus - The ideal crash

Portnoy et son complexe - Philip Roth

2046 - Wong Kar Waï
Nobody Knows - Kore-Eda Hirokazu



janvier 2005 :: january 2005


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Ne pas s'y fier

Il paraît si simple d'avoir des idées bien arrêtées sur tout, ou à peu près. C'est vrai quoi, c'est assez plaisant finalement de ne pas se poser indéfiniment des questions sur tel ou tel sujet, de décider une bonne fois pour toute de la ligne de conduite à tenir face à une situation, une idée données... de refuser ceci ou cela, d'ériger des principes en forme d'autoroute à sens unique entouré de murs infranchissables, des oeillères à l'échelle humaine en quelque sorte.
Tout ça pour dire qu'il est déconseillé de prendre ce que je dis ici pour argent comptant (tiens, au fait, zauriez pas quelques billets qui traînent ? enregistrer un album ne nourrit pas son homme... arf, arf), déconseillé donc de prendre autrement que comme un avis subjectif et mouvant, voire glissant, sujet à moults revirements ce qui peut être exprimé dans ces lignes dérisoires mais néanmoins nécessaires, pour moi en tout cas. Le lecteur y retrouve-t-il ses petits ? Mais pourquoi les a-t-il laissé traîner par ici d'ailleurs, franchement ?


25/01/05

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Quitte à paraître goujat

Il est normalement de bon ton de souhaiter une bonne année, les meilleurs voeux et tutti quanti à tout un chacun, à la moindre personne croisée au détour d'un coin de rue, comme si ce truc était le passage obligé du bien vivre en société. Malheureusement, et une fois de plus, on agit en réflexe, il faut le dire alors on le dit, mais le coeur n'y est pas, ou si peu.
Je préfère réserver ça aux gens qui comptent vraiment, ceux pour qui c'est important, en leur prouvant toute l'année mon attachement et mon attention (n'en déplaise au traditionnaliste forcené qui se cache en chacun de nous !).


17/01/05


. playlist .

Hood - Outside closer
Don Nino - On the bright scale
Kat Onoma - All the best from
Philippe Poirier - Qu'est-ce qui m'a pris
Blumen & HK - live
PJ Harvey - The letter

Où le regard ne porte pas (1&2)- Georges Abolin/Olivier Pont [bd]
Trait de craie - Miguelanxo Prado [bd]
La malédiction de Zener - Jean-Christophe Grangé/Philippe Adamov [bd]
La conjuration des imbéciles - John Kennedy Toole

San ku kaï (!!!)

Coucher de soleil près de St Etienne le 8 janvier...


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