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c'était mieux avant ?
septembre :: octobre :: novembre


décembre 2004 :: december 2004


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. brèves et sans retenue .

Ne pas regarder une carte météo en hiver. Il faudrait pourtant que je m'y fasse, que je n'y pense plus, que je n'aille pas sur le site de Météo france (redevenu gratuit après être passé payant pendant un mois, pitoyable). Et merde. Voir le nord-est sous une chape de brouillard pendant des jours, des semaines et pas l'ombre d'un soleil à l'horizon. Grrr & brrr.

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Ah, on nous annonce un plan d'urgence contre la délocalisation des centres d'appel à l'étranger. Et pour ce faire, on autoriserait le travail le dimanche sous condition d'embaucher 10000 jeunes par an sur 3 ans. Ben voyons. En voilà une bonne idée : un bel échange de bons procédés aboutissant à plus de boulots de merde pour un salaire de misère, tout ce dont rêvent les "jeunes" quoi.
Sans parler que la délocalisation se fera malgré tout, quelques années plus tard.
Nan mais on devrait aussi penser à délocaliser dans les prisons, comme aux Etats-Unis (d'ailleurs, ça leur fait quoi aux ricains de réserver leurs voyages en avion auprès de criminels, hein ?), ça coûte encore moins cher (droit du travail ? connait pas) et c'est tellement plus commode. Enfin bon, si ça se trouve, les "jeunes dans le besoin" feront des conneries (ou pas d'ailleurs) et se retrouveront direct en taule. C'est plus facile.

14/12/04


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Particules
Flotter dans l'air et ne plus vouloir retomber, un temps suspendu, moment rare et précieux, ne plus se soucier de rien, quand tout ce qui nous entoure devient calme et limpide et que le reste n'existe plus.

12/12/04


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C'est un temps à consommer

Ah, quand je parlais des mauvais jours (c'était début septembre, souvenez-vous...), je ne m'attendais pas à ce que ce mois de décembre, cette période propice aux glissades en tout genre, me propulse un an en arrière, dans les souvenirs tendres d'une préparation de grand messe de la consommation dans l'un des temples (Letemple même, pour Casseurs de pub, grands détourneurs de pubs et réveilleurs de conscience) de celle-ci.

Oui, ça y est, le brouillard prend possession des arêtes, adoucit les contours et endort les conducteurs...
...tandis que, pendant ce temps, les stocks grossissent démesurément, les représentants s'en donnent à coeur joie pour les gonfler plus que de raison, les clients deviennent imbuvables en venant accomplir leur devoir de fin d'année, parce que c'est la tradition, parce que ça se fait, même si c'est un concentré d'hypocrisie dans un joli paquet et son ruban, même si ça tombera à côté, même si cet argent dépensé serait tellement plus utile ailleurs, même si le cadeau finira direct dans un placard, même si... enfin bon, puisqu'il le faut, hein.
Tableau sombre ? Non, non, surconsommation avide pour combler le vide ressenti face au monde qui tourne au vinaigre et qui nous entraîne si on n'y prend garde.
Allez, vous reprendrez bien un peu de foie gras ?

02/12/04


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Don Nino - On the bright scale
Joanna Newsom - The milk-eyed mender
Jeff Buckley - Grace
Hole - Live through this
Philippe Poirier - Qu'est-ce qui m'a pris
Stina Nordenstam - The world is saved

Le livre de sang - Clive Barker
L'arbre des possibles - Bernard Werber



novembre 2004 :: november 2004


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"Life is what happens to you while you’re busy making over plans"

Je tombe sur cette phrase de Lennon en naviguant en père peinard sur la grande toile sans amarre (ici en l'occurence)... diantre, fichtre, ce qui m'arrive est donc la vie ? Planifier, organiser, projeter plein de choses et voir tout ça complètement chamboulé par une rencontre merveilleuse. Et commencer à goûter réellement à quelque chose que je n'approchais que de loin, cette notion vague (et souvent mise à mal) qu'on appelle le bonheur.

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Rashômon... comme un retour vers des années obscures, mais éclairées par quelques âmes plus brillantes que les autres ; découvrir Kurosawa, Akutagawa, et appréhender ce que l'école devrait être, toujours : un recueil de découvertes, où développer un sens critique, où s'enrichir de cultures...
Renouveler ma gratitude à Odile Claustre, qui ne peut malheureusement plus la recueillir.

25/11/04

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Et se laisser avoir par sa propre négligence.
Surtout ne pas retomber dans ce qu'il faut éviter comme la peste, une agressivité dispensable, une accumulation de tensions qui ressortent sans raison sur les proches... d'interprétations en non-dits en incompréhensions, tout peut partir de travers.
Reprendre contrôle et ne pas lâcher, quoiqu'il arrive.

19/11/04

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Une fois de plus, se sentir piégé par un devoir, une chose à faire au plus vite, ne pas avoir l'opportunité de laisser son esprit vagabonder, abonder de mots et d'expressions, d'images, de sens... alors que ça bouillonne, ça s'agite, ça cogite... et après, c'est toujours trop tard, le moment est passé, la fatigue prend le dessus.

18/11/04

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Toucher terre et aborder les choses rationnellement.

Etonnant à quel point cette phrase m'aurait parue saugrenue il y a quelques mois et me semble aller de soi maintenant, ce quelque chose à tenter d'appliquer au quotidien... Un terrestre terre à terrien comme moi, pensez donc, qui n'avait jamais fait que rester bien ancré sur ses positions (trop) raisonnables, dans un état de réserve et de sérieux reconnu par les plus hautes instances en la matière.
Ne verrait-il donc plus que des petits lapins roses dansant gaiement en rond dans les cieux ? Hum... voir...

But oh, the longing...

06/11/04


. playlist .

Shannon Wright - tout
S - Puking and crying
Exsonvaldes - Time we spent together
Julie Doiron - Goodbye nobody
Jorane - The you and the now
Pinback - Summer in Abaddon
Elliott Smith - From a basement on the hill

Sur la route - Jack Kerouac
Le coupeur de roseaux - Junichirô Tanizaki
Rashômon et autres contes - Ryûnosuke Akutagawa

Un long dimanche de fiancailles - Jean-Pierre Jeunet



octobre 2004 :: october 2004


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Trouble everyday

J'ai croisé une bulle de bonheur, elle ne me quitte plus, je flotte en elle, elle devient familière et repeint tous les paysages de manière inattendue.

L'envers d'un endroit... les odeurs de chaque lieu traversé me transpercent, comme une sensibilité exacerbée jamais mise à contribution précédemment.

Je finis par être envahi par les mots, à les mettre sur chaque geste, les décliner sous toutes les formes à ma portée, où des notes s'inscrivent sans me demander mon avis.

Le mode d'emploi s'écrit en vivant.

"On n'écrit pas parce qu'on a quelque chose à dire mais parce qu'on a envie de dire quelque chose" - E. M. Cioran

12/10/04

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Se retrouver en territoire familier, prendre ses marques dans un nouvel habillage, plus acoustique, plus organique. 3 ans à patienter, à récupérer des bribes. The world is saved. Avec des disques comme ça, rêvons-le, au moins.

La tête dans les nuages, les pieds enracinés et plus vivant que jamais. Enfin !

"And I draw a line to your heart today" - PJ Harvey

04/10/04


. playlist .

Stina Nordenstam - The world is saved
PJ Harvey - tout
Blumen - démo
Low - A lifetime of temporary relief
Red House Painters - Ocean Beach
Tara Jane O'neil - You sound, reflect
Juliana Hatfield - In exile deo

Il pleut en amour - Richard Brautigan
Les passagers du vent - Bourgeon [bd]
Goradze - Joe Sacco [bd]

Just a kiss - Ken Loach
Le mari de la coiffeuse - Patrice Leconte
Farenheit 9/11 - Michael Moore



septembre 2004 :: september 2004


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Imaginer seulement un instant que tout ceci soit vrai. A tourner autour sans jamais oser dire quoi que ce soit. Et que pourtant, il y ait quelque chose de fort, indescriptible, vrai et unique qui règne au milieu, de l'impalpable, à la hauteur de l'agitation des sens. Une somme de non-dits explicites.
Pourquoi faudrait-il indéfiniment se cacher, rester retranché derrière des attitudes réservées, réservées pour qui au final ? Pourquoi ne pas laisser tomber les perruques, les masques ? Ou apprendre à les utiliser à bon escient, peut-être ?
Happy and confused and longing.

17/09/04

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Il est des jours où je préfèrerais ne pas devoir sortir. Ne croiser personne. Même mes amis. Ces jours où le monde intérieur est bien trop chargé pour se laisser perturber par tout autre élément. Des moments à partager avec soi, un crayon, une guitare, un piano ou tout autre médium susceptible de retranscrire au plus juste le ressenti. Et parfois je loupe le coche, rien à faire, des obligations, un rendez-vous qui annihilent tout espoir de laisser parler la voix intérieure. Il faut s'y faire... ou alors passer pour un malpoli et se retrancher... en se culpabilisant au final de ne pas partager ces moments avec les autres. Bah...

"non, je ne suis jamais seul, avec ma solitude" - Moustaki

10/09/04


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Ah ah ah. Que tout ceci est comique. Tiens, si je rajoutais un smiley histoire de montrer à quel point je suis drôle et sympa et avenant et ouvert.

Moi, j'aime tout le monde.

Si, je vous assure, même le voisin qui passe la tondeuse à 8h du mat' le dimanche (paraît qu'c'est interdit ce jour-là), même les affreux consommateurs qui se bagarrent aux supermarchés, à l'assaut de produits déjà digérés dans leur conscience de téléphage, même ceux-là qui se pointent tous en même temps le dernier dimanche de l'année, 5 minutes avant la fermeture et lèchent les rayons de leur regards (a)vides, et même, vous n'allez pas le croire, même les pervenches.
Ah, qu'il est plaisant parfois de se dire un vrai humaniste. Qui ne cherche pas les conflits, qui sourit toujours quand on croise son regard, qui veut tout résoudre avec ses bonnes intentions à faire pâlir Soeur Marie-Thérèse... euh, non, mère Theresa de jalousie. Tout ceci est d'une extrême jouissance. Il faudrait l'ériger en principe fondamental. Quoi, l'humain n'est-il pas foncièrement bon ? Mais je m'égare.
N'est-ce pas désarmant toute cette bonne humeur ? Cet état constant de contentement ? Y aurait-il moyen d'en sauvegarder des bocaux pour quand les mauvais jours seront là ?

Mais enfin, chacun sait qu'il ne faut pas faire de vague, se fondre dans le paysage, faire dans le consensus (ah ! ce mot...), tout ça.

Restons donc optimistes, et citons tous en choeur : "C'est bien / d'avoir de la personnalité mais pas trop, de jongler avec des idées, d'avoir de la répartie mais de savoir la fermer quand même / c'est bien". Programme

05/09/04


. playlist .

Devendra Banhart - Rejoicing in the hands
50 Foot wave - s/t | Kristin Hersh - The grotto | Throwing Muses
From Monument to Masses - The impossible leap in one hundred simple steps
David Sylvian - Blemish
V/A - Anatomy of a maniac
Luc Ferrari - Les anecdotiques

Soba - Joe Sacco [bd]



août 2004 :: august 2004


. playlist .

Sun kil moon - Ghosts of the great highway
Yage - Anders leben !?
The cure - The cure
Lisa Cerbone - Ordinary days
Angil - Teaser for : matter
Sonic Youth - Sonic nurse

La conjuration des imbéciles - John Kennedy Toole
Nights of the passed over - Mark Kozelek
Ze autobiography of me too - Bouzeron [bd]
Le combat ordinaire tome 1 & 2 - Larcenet [bd]

Paysages d'Aveyron & d'Aubrac


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